Le grand départ : comment l’affronter ?

Le grand départ : comment l’affronter ?

Souvent redouté, le décès de son animal de compagnie est une épreuve douloureuse. Celle- ci est inévitable puisque les animaux vivent moins longtemps que les humains.

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Quelques conseils pour vous accompagner :

Aujourd’hui différents progrès et médecines alternatives peuvent améliorer la vie de nos animaux de compagnie et l’allonger. Vieillir sereinement et le plus longtemps possible : la préoccupation des maitres attentionnés. Mais parfois l’âge ou la douleur sont trop difficiles à porter et l’aider à partir peut être un soulagement. Quelques soit la raison du départ, il ne faut surtout pas culpabiliser, n’y voyez qu’un dernier acte d’amour.
Voir tableau des âges selon les races de chiens.

Comment ça se passe ?

Votre vétérinaire vous expliquera sa démarche avant d’endormir votre animal et de lui injecter la dose létale. N’hésitez pas à lui poser toutes vos questions. Restez auprès de votre animal, vous l’accompagnerez jusqu’à son dernier souffle en lui répétant votre amour.

Les démarches :

Que faire après ? Votre vétérinaire vous proposera les différentes solutions qui se pratiquent. De nouveaux crématoriums pour animaux ont ouverts et s’occupent de tout. Vous pouvez même anticiper et préparer le départ de votre animal lors de son vivant. Choisir une urne si vous souhaitez récupérer les cendres. Il existe des urnes en carton recyclable avec des graines d’arbres à planter, d’autres en inox, en fibre de bois…..Choisir avant permet de ne pas regretter ses choix.
Attention si vous souhaitez enterrer votre animal dans votre jardin, des règles très précises sont en vigueur : poids, profondeur, chaux…Renseignez-vous il existe également des cimetières pour animaux de compagnie. Une quarantaine en France. Vérifiez bien la durée et le coût de la concession. Les contrats sont variables.

Comment engager le processus de son deuil

Une fois votre rituel funéraire accompli, vous pourrez commencer les différentes étapes du deuil. Que les choses soient claires ! : vous avez le droit d’être triste. Freud assimilait la douleur de la perte d’un animal de compagnie à un proche en termes de processus. Les différentes étapes : Déni, colère, négociation, tristesse, expérimentation, décision et enfin intégration, sont identiques. N’hésitez pas à parler de votre tristesse, nombre de gens ont déjà vécu la perte d’un animal. Ecrire une lettre à votre animal peut vous aider c’est la méthode « des mots sur les maux ». Faites un livre pour ne garder que les bons moments. Planter un arbre, une plante qui fleurit chaque année permet de le voir renaitre chaque année. Ne mentez pas aux enfants, avant trois ans ils n’ont pas la notion du définitif, ils vont passer rapidement à autre chose. Pour les plus grands ne pas hésitez à leur parler, les écouter, être attentif.

Reprendre un animal ?

Votre animal est irremplaçable. Il représente une période de vie, une histoire. Le fait de reprendre un animal ouvrira un autre livre, une autre aventure mais ne le remplacera pas. Reprendre tout de suite ? un mois ? un an après ? Chaque personne avance dans le processus de deuil à son rythme. Prenez le temps de la réflexion.

visuel tableau race de chien seuil sénescence

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